Tirard dit :
Notre petit bout s’est fait opéré hier mais pas fait le greffon, opération prévu dans 3, 6 , 12 mois selon l’évolutionRapproché seulement la peau du palais.
Merci
Le terme défaut de calcification est plutôt vague et peut désigner plusieurs entités telle que hypominéralisation de l'émail, amélogénèse imparfaite, fluorose dentaire pour n'en nommer que trois.
L'hypominéralisation de l'émail se produit généralement sur les molaires et les incisives et à ce titre s'appelle maintenant hypominéralisation molaire-incisive.
L'étiologie est maintenant expliquée par des problèmes prénataux, périnataux et postnataux, tels que fièvre élevée du nourrisson et maladie néonatale. Ces épisodes de maladies causent une hypocalcémie et une hypoxie (baisse d'oxygène) de la mère et du bébé (in utero ou ex utero).
L'émail hypocalcifié offre une moins bonne adhésion, mais il existe des moyens d'augmenter l'adhésion des brackets. Il serait trop long de décrire dans cette courte réponse toutes les techniques disponibles. Certes, l'utilisation de ces techniques ne permet d'obtenir la même force adhésive que sur l'émail normal, mais c'est mieux que rien.
L'amélogénèse imparfaite est un défaut de fabrication de l'émail généralisé et de ce fait, l'adhésion entre le bracket et l'émail de la dent sera moins bonne que sur un émail normal.
Cela ne fait pas en sorte qu'il est impossible de procéder à un traitement orthodontique. Votre orthodontiste devrait être en mesure de pallier à ce problème et de traiter, malgré une plus faible force d'adhésion du bracket.
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Monsieur,
J'ai pris connaissance de votre question et j'y ai longuement réfléchi.
Je suis fort désolé de ce qui vous est arrivé, mais je ne crois pas pouvoir vous aider, car le retraitement impliquera vraisemblablement une nouvelle phase d'orthodontie et une nouvelle chirurgie.
J'ai reçu plusieurs témoignages semblables au vôtre de citoyen de la France. Malheureusement pour vous et heureusement pour nous citoyens de Québec (Canada), la communication entre orthodontistes et chirurgiens buccaux est bien meilleure.
Certes, certains patients ont rencontré certaines complications postopératoires, mais c'est plutôt rare. Si complications, il y a eu, nous avons toujours fini par trouver une solution et rendre le patient confortable et satisfait.
La situation que vous décrivez ne représente pas la réalité de mon vécu et de mon expérience avec les cas orthochirurgie, et ce en 25 ans de carrière.
Je doute vous pouvez être opéré au Québec. Les listes d'attentes sont bien remplies. Il y a aussi un problème avec l'assurance responsabilité d'opérer un citoyen non canadien.
Je vous souhaite bonne chance dans vos démarches.
Vous avez bien agi en tentant un meulage des molaires lactéales.
J'attendrais que votre fils ait 5 ans, voire 6 ans pour faire de l'expansion palatine. Non pas que ce n'est pas possible de le faire à 4 ans, mais il faut tout de même une bonne coopération pour l'ajustement de bagues, la prise d'empreintes, la pose de l'appareil, etc.
À 5-6 ans (> 5½), la coopération sera plus facile. Les 2es molaires lactéales sont amplement solides pour servir d'ancrage à un disjoncteur palatin. Il faut cependant avoir un inventaire de bague de "pédodontie".
La figure ci-contre démontre un Hyrax bibagues cimenté sur les "E" qui sont les 2es molaires primaires. Remarquez à quel point le vérin a été activé. Cet appareil avait été cimenté avant l'éruption des 1res molaires permanentes, mais celles-ci ont fait éruption durant la phase de rétention suivant l'expansion palatine.
Je n'utilise jamais d'appareil amovible pour faire de l'expansion palatine. Jamais.
Bonsoir et revenez nous visiter.
Normodivergent signifie un angle mandibulaire FMA entre 20-29°. Il ne faut pas confondre un sourire gingival à cause d’une lèvre brève et hypermobile et un sourire gingival à cause d’un excès vertical du maxillaire supérieur.
Toutes les personnes qui ont un sourire gingival n'ont pas nécessairement besoin d'une impaction maxillaire.
Par contre, lorsque la hauteur faciale antérieure est excessive et qu'il y a incompétence labiale, un repositionnement supérieur du maxillaire (Le Fort 1) généralement (mais pas nécessairement) en concomitance avec une chirurgie mandibulaire avec ou sans génioplastie sera nécessaire
Le cas illustré ci-haut démontre une occlusion de classe I en préchirurgical (OJ et OB normaux), mais la hauteur faciale antérieure (ENA-Me) est en excès. Le tracé post chirurgie démontre un repositionnement et un avancement du maxillaire supérieur.
Vous posez la question: "Qu'arrive-t-il à la mandibule lors d'une impaction du maxillaire lorsque le patient est classe I?"
Et bien il faut ajuster la longueur de la mandibule ou du maxillaire ou les deux. La superposition du tracé démontré que le maxillaire a été avancé durant l'impaction, et ce pour accommoder la mandibule qui avance par autorotation. L'ostéotomie mandibulaire permet soit d'ajuster la mandibule en l'avançant ou en la reculant selon la position qui a été déterminée préalablement pour le maxillaire. La génioplastie, dans le cas cité en exemple, a permis une réduction verticale et un avancement de la pointe du menton.
J'espère que ce cas vous aidera à comprendre, mais il existe d'autres variations dans les mouvements des maxillaires dans les 3 plans de l'espace.
Je vous souhaite bonne chance dans vos démarches. Tenez-nous au courant.
Les données tomodensitométriques conventionnelles ou tomographiques par faisceau conique permettent des reconstructions 3D du volume du squelette crânio-facial et des tissus mous non texturés. La stéréophotogrammétrie permet d’obtenir un rendu surfacique facial réaliste. La combinaison de ces deux technologies permet une reconstruction 3D précise et complète. La tête virtuelle ainsi obtenue peut être utilisée pour la planification en chirurgie orthognatique, la chirurgie virtuelle et la simulation du résultat morphologique final. Nous décrivons une méthode d’évaluation de la précision de la simulation morphologique obtenue à l’aide d’un logiciel de fusion d’images photogrammétriques et radiologiques 3D.
Note technique
L’équipement d’imagerie comprend un tomodensitomètre (CT) ou un tomographe à faisceau conique (CBCT) grand champs et un appareil de photogrammétrie 3D. Le protocole de traitement d’images comprend les étapes suivantes : 1) acquisition des images CT (ou CBCT) et photogrammétriques pré- et postopératoires ; 2) superposition des images surfaciques du CT (ou CBCT) préopératoire et de la photogrammetrie préopératoire ; 3) chirurgie virtuelle sur les images CT (ou CBCT) préopératoires la cible étant les images CT (ou CBCT) postopératoires et simulation photogrammétrique des modifications des tissus mous ; 4) superposition des images photogrammétriques 3D simulées et postopératoires réelles et évaluation de la précision par échelle colorimétrique des différences entre les deux surfaces superposée
1- Je suis sceptique quant à la durée de 6 mois. Çà m'étonnerait énormément.
2- Il semble que vous ayez un traitement pour les "social 6 ", les "6 dents sociales". Est-ce un traitement de compromis ou un traitement complet que vous désirez?
3- Absolument. La récidive est assurée parce qu'il n'y aura pas eu de traitement complet.
Est-ce un dentiste ou un orthodontiste qui vous traite?
Madame,
Vous avez surement constaté, à la lecture de cette page, je ne recommande pas de frénectomie avant la fermeture du diastème interincisif et qu'il est même très rare que cela soit nécessaire même après la fermeture dudit diastème.
Je ne m'inquièterais donc pas du fait qu'il n'y a pas eu d'ablation en V du tissu conjonctif. Je dirais même qu'il est préférable que la chirurgie ait été conservatrice. Il est préférable qu'il y ait eu moins de tissus enlevés que trop de tissus. Surtout chez une adulte.
J'explique justement sur cette page que des problèmes au niveau des vertèbres cervicales peuvent causer des douleurs référées dans les régions de l'atm et mandibulaires (lien impression et conduite).
Le sadam est un mot fourre-tout signifiant syndrome algo-dysfonctionnel de l'appareil manducateur. En fait çà ne veut pas dire grand chose. De ce côté-ci de l'Atlantique, nous préférons les termes Désordres Temporo-Mandibulaire (DTM) et l'appellation plus récente de Troubles Temporo-Mandibulaire (TTM).
Je porte à votre attention la forme plurielle des mots désordres et troubles dans l'expression DTM ou TTM.
Cela signifie qu'il y a plus d'un symptôme.
Si votre chiropraticien vous fait du bien, continuer avec lui. Si votre douleur persiste encore dans 6 mois, cela signifie qu'il ne vous a pas guéri et que le problème pour lequel il vous a traité n'avait aucun rapport avec votre douleur à la gencive près de votre molaire.
Vous parlez d'un dentiste qui recommande une extraction d'une prémolaire pour donner de l'espace à vos dents. Est-ce que cette extraction fait partie d'un traitement orthodontique avec des appareils fixes?
Est-ce l'extraction d'une dent d'un seul côté? Si oui, craignez qu'à long terme, les dents antérieures ne dévient vers le côté où il y a eu extraction.
Vous avez raison de craindre que l'espace reste visible lorsque vous sourirez.
Je ne recommande pas cette solution dans votre cas et je vous recommande de consulter un orthodontiste.
Bonsoir, je m'excuse pour ce long délai de réponse fort inhabituel de ma part, mais disons que les circonstances ont fait que j'ai eu une surcharge de travail qui m'ont tenu éloigné de la maintenance de mon site.
Premièrement, si vous présentez un palais étroit qui occasionne un articulé croisé, il est vraisemblable qu'une expansion palatine assistée chirurgicalement soit le traitement de choix.
Comme toute chirurgie, il existe certaines complications associées à l'EPRAC, mais cela doit mis en comparaison avec les complications possibles lors de l'expansion faite lors d'une ostéotomie Le Fort 1 multisegmentée. Je vous recommande la lecture de mon mémoire de maîtrise sur le site slideshare.net/sylvainchamberland.
Je comprends tout à fait votre inquiétude concernant votre profession d'orthophoniste et votre passion pour le chant, mais sachez que le traitement a une durée déterminée (20-28 mois) et que vous en tirerez les bénéfices toute votre vie.
Stevens et al, on publié une étude sur l'impact d'un appareil d'expansion palatine sur l'articulation de la parole (AJODO 2011; 140:e67-e75). Impact of a rapid palatal expander on speech articulation-AJODO 2011_140_e67_e75
Ils ont analysé la parole en 6 temps d'observation: avant le placement de l'appareil d'expansion, après le placement de l'appareil, durant l'expansion, durant la rétention, après la dépose de l'appareil et 4 semaines après la dépose. 35 phrases ont été lues et 3 ont été analysées. Les voyelles formants /i/ et les consonnes fricatives /s/ et /∫/ ont été analysé par un logiciel.
Ils ont démontré que la parole est altérée et déformée en début de traitement après la pose de l'appareil. La qualité de la parole s'améliore graduellement durant le traitement et revient aux valeurs initiales après la dépose de l'appareil. Même qu'après le traitement, le score d'acceptabilité de la parole était meilleur qu'avant le traitement.
Je souhaite que cela puisse vous rassurer et veuillez m'excuser d'avoir tardé à vous répondre.
L'enjeu est surtout la fixation intermaxillaire per-op, la fixation intermaxillaire post-op et le moment de reprise en charge post-chirurgical.
Bonne chance.
Godefroi,
Je pourrais consulter vos photos et radiographies, mais c'est plus que quelques minutes que çà prends pour faire une simulation de traitement.
De plus, je considère que c'est le rôle de votre orthodontiste de vous rendre ce service. J'ai eu l'occasion par le passé de commenter des photos et radiographies de patients, mais comme je ne suis pas l'orthodontiste traitant et que STO que je ferais n'est qu'une simulation et qu'en plus ce n'est pas moi qui dirige le traitement ni mon chirurgien qui réalisera la chirurgie, je ne veux pas interférer davantage dans votre relation avec votre orthodontiste.
J'ai déjà eu l'occasion de répondre à un internaute (voir question simulation de traitement). Le problème, c'est que n'étant pas celui qui traite, les questions n'en finissent plus et çà ne règle guère l'ambivalence de la personne.
Merci Ahmed
Je n'ai de Keynotes spécifiques sur la biomécaniques de traitement d'un openbite, mais j'ai un Keynote de biomécanique de Burstone.
Je songe à rendre mes trucs disponibles, mais je manque de temps. Je vous suggère de visiter mes Keynotes et articles disponible sur www.slideshare.net/sylvainchamberland .
Vous devriez y reconnaître quelques trucs.
Par curiosité, vous êtes étudiant, dentiste ou orthodontiste?
Merci de visiter mon site et d’y contribuer par des question pertinentes.
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L’estimation de la maturité physique peut se faire par une radiographie de la main afin de voir la présence de cartilage de croissance (flèche blanche sur la radiographie à gauche) entre l’épiphyse et la diaphyse. L'apparition du petit os sésamoïde survient juste avant le pic de croissance pubertaire (figure de droite).
L'analyse de la maturation des vertèbres cervicales est un autre moyen. Le stage CVM 3 étant le point tournant du pic de croissance pubertaire.
Mais aussi, plus simplement l'âge où l'enfant a eu une poussée de croissance, l'âge chronologique, l’évaluation des caractères sexuels secondaires telle que l’apparition des seins, de l’âge d’apparition des 1res menstruations, des poils pubiens et des aisselles.
Une étude récente (Mellion et al, The pattern of facial skeletal growth and its relationship to various common indexes of maturation, AJODO, 2013; 143:845-54) mentionne que le pic de croissance staturale précède le pic de croissance faciale et le pic de croissance mandibulaire.
De façon très simpliste, une fille aura approximativement 2 ans de croissance à venir après l’apparition de ses 1res menstruations.
Maintenant, en ce qui concerne votre cas, il est possible que l'utilisation d'un masque de protraction fonctionne telle que vous le décrivez, mais sachez que la croissance mandibulaire, chez les patients de classe III, la croissance mandibulaire s'étalent sur une plus longue période que les patients de classe I. Cela explique pourquoi, dans certains cas, le patient redevient en bout à bout après la fin de son traitement.
Pour fermer un open bite, l'important n'est pas dans l'utilisation d'un arc acier ou un arc TMA. Je dirais que çà a peu ou as de rapport.
La bonne question à poser est:
Est-ce que l'open bite doit être fermer en extrudant les dents antérieures supérieures ou bien en intrudant les dents postérieures?
La 2e question tout aussi cruciale est:
Est-ce que l'open bite est causé par un excès vertical du maxillaire supérieur ou une insuffisance verticale de la branche montante?
Afin d'illustrer ce propos, je vous présente une série de 5 cas de béance antérieure et 5 étiologies différentes.
Cas A: résorption condylienne. Traitement conventionnel avec exo de 4 prémolaires.
Cas B: Excès vertical du maxillaire et insuffisance verticale postérieure. Traitement ortho chirurgie
Cas C: Succion digitale. Traitement d'interception avec d'expansion palatine et cessation de l'habitude de succion digitale
Cas D: Excès vertical du maxillaire. Traitement avec extraction des 4 premières molaires supérieures et inférieures.
Cas E: Le patient n'avait pas de béance avant le traitement ni à la fin, mais il était un respirateur buccal chronique et il a grandi de près de 20 à 30 cm en 18 mois après son traitement.
Et je pourrais probablement aligner 10 autres cas avec autant de variétés d'étiologie et de traitement, d'autant plus que maintenant il est possible d'utiliser les mini-vis d'ancrage pour fermer une béance antérieure par intrusion postérieure comme dans le cas illustré ci-dessous.
Alors comment pourrais-je répondre à votre question sur le choix de l'arc à utiliser si je ne connais pas le diagnostic?
D'autant plus qu'il m'arrive souvent de travailler en arc segmenté dans les cas de béances.