Limite d’avancement d’une génioplastie
Un collègue a demandé dans le groupe FB Forum of Clinical Orthodontics quel était la limite d’avancement de la symphonie mentonnière lors d’une génioplastie.
Un collègue a demandé dans le groupe FB Forum of Clinical Orthodontics quel était la limite d’avancement de la symphonie mentonnière lors d’une génioplastie.
Voici quelle fut ma réponse :
1-Limite d’avancement de l’AP
L’avancement maximal du fragment distal est obtenu lorsque la corticale linguale de la symphyse est alignée avec la corticale buccale de la symphyse. Il n’est pas possible d’aller au-delà, à moins de procéder à une ostéotomie de tenon-mortaise du menton.
L’évaluation de la « quantité idéale » est déterminée par la position de la pointe de l’incisive inférieure par rapport à la ligne A-Pg. Il faut viser une valeur idéale /1-APg = 1 à 2 mm.
2- Modification des tissus mous
La plupart des études rapportent le rapport entre le changement moyen des tissus mous et le changement moyen des tissus durs.
Cependant, les rapports mentionnent un rapport Pg-Pg’ de 1 : 0.6 (Bell& Dan, 1973) à 1 : 0.95 (Polido et al, 1991).
Je viens de terminer une étude avec l’aide d’un étudiant diplômé de l’U. MTL sur l’évaluation de la modification des tissus mous par rapport à la modification des tissus durs à la suite d’une génioplastie fonctionnelle. Entre autres choses, nous avons fait une analyse de régression pour trouver un modèle prédictif de la modification des tissus mous verticalement et horizontalement. Je ne peux pas en dire plus. Mais vous le saurez s’il survit au processus de révision.
Il y a un avantage important d’une génioplastie fonctionnelle qui est soit ignoré, soit inconnu. Il s’agit du potentiel de régénération/apposition osseuse au-dessus du fragment distal.
Je présente deux exemples d’avancement maximal et d’apposition osseuse significative.
Poser une question ou laisser un commentaire (0)